Axe – Interdisciplinarité en histoire et philosophie des sciences

Les recherches qui se mènent dans cet axe partagent une visée commune : examiner de façon historique, anthropologique et critique les diverses historiographies des savoirs et, plus largement, élaborer des outils théoriques en histoire, anthropologie et philosophie des sciences et des techniques.

On y mène des travaux sur les différentes écritures du passé des sciences et des techniques ainsi que sur les enjeux que les acteurs impliqués ont associés à ces entreprises et l’impact que ces contextes ont eu sur le façonnement de ces histoires (projet 5.1)

On y questionne la manière dont les approches anthropologiques des savoirs peuvent irriguer les réflexions d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (projet 5.2).

On s’y penche de façon critique sur les concepts et outils qui ont été proposés en histoire et en philosophie des sciences et des techniques dans les dernières décennies pour mieux décrire la variété des manières de pratiquer les savoirs et d’en saisir les dimensions collectives.

Ainsi on y aborde la diversité des pratiques de sciences sous l’angle des types de textes et d’inscriptions que des acteurs ont façonnés en vue de mener leurs enquêtes (projet 5.3).

On s’y intéresse également aux valeurs épistémologiques que privilégient des collectifs donnés, et, plus généralement, à la description des cultures savantes dans le cadre desquelles les praticiens opèrent (projet 5.4).

On y porte un intérêt particulier aux techniques de travail en un sens large et aux environnements matériels comme sociaux dans lesquels elles sont déployées. Outre pratiques et objets techniques, nous étudions les savoirs opératoires en eux-mêmes aussi bien que dans leurs rapports avec les sciences et la société (projet 5.5).

Enfin, on y examine les différentes pratiques que nos acteurs ont élaboré pour façonner nombres, quantités, mesures et travailler avec ces entités (projet 5.6).

Pareil programme requiert d’interagir avec d’autres sciences humaines, comme la linguistique, l’anthropologie, ou la préhistoire. Il nous amène à faire coopérer de manière inédite histoire, anthropologie et philosophie des sciences et des techniques, et à ainsi proposer une forme particulière d’épistémologie historique. Ces chantiers exigent enfin, pour être menés à bien—et c’est là tout l’enjeu—, que nous puissions nous appuyer sur la confrontation permanente entre études de cas menés dans les contextes disciplinaires, professionnels ou sociaux les plus divers. Ils ont vocation à permettre à l’ensemble des membres de l’UMR de travailler ensemble à élaborer leurs outils de travail, par delà les frontières des disciplines, des époques et des régions de la planète traités.

Thématiques de recherche

Membres

Responsables

CHEMLA Karine

VERMEIR Koen

Chercheurs – Doctorants – Post-doctorants

BONVOISIN Clément

BRETELLE-ESTABLET Florence

BULLYNCK Maarten

BUSTAMANTE Martha Cecilia

CONFALONIERI Sara

CROZET Pascal

DA SILVA Alban

DARRIGOL Olivier

DECORPS-FOULQUIER Micheline

De COURTENAY Nadine

DELON Patrice

DE VARENT Charlotte

DURAND-RICHARD Marie-José

GABRIEL Justin

GAILLE Marie

GREGIS Fabien

HAFFNER Emmylou

HELMY Chekir

HILAIRE-PEREZ Lilliane

JAECK Frédéric

KATOUZIAN-SAFADI Mehrnaz

KELLER Agathe

LACOMME Marie

GAILLE Marie

LADE Quentin

LANCELOT Mathilde

LEJEUNE Edgar

LEPLEGE Alain

LLORED Jean-Pierre

MALET Antoni

MAYRARGUE Arnaud

MEURIS Cesar

MICHEL Nicolas

MOATTI Alexandre

MORICE_SINGH Catherine

MOUNTRIZA Ioanna

PETITJEAN Patrick

POLLET Charlotte

PROUST Christine

RABOUIN David

Arilès REMAKI

REYNAUD Adeline

YUAN Rui

SHRON Alina

SMADJA Ivahn

STAMENKOVIC Philippe

TIMOTEI Paul-Emmanuel

TROUILLOT Alexis

VANDENDRIESSCHE Eric

WANG Xiaofei

ZHOU Xiaohan